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Gestion des blessures

Protocole de gestion
des commotions cérébrales

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Nous poussons davantage ce protocole !

prévenir le pire

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mise en situation

Comment juger, savoir avec certitude que le joueur ai subi une commotion cérébrale, pour l’instant, cela reste encore une épidemie silencieuse. Le jeune joueur étoile qui vient d’avoir une commotion cérébrale en demi final et que le coach lui demande si il va bien parce qu’ils ont une compétition à terminer, il va probablement dire que tout va bien par amour du sport, et de la victoire… Mais qu’adviendra t-il de sa santé physique plus tard?

L’association de Jetball du Québec veut devenir le pionnier en matière de sécurité dans le sport. Prioriser la santé physique du joueur est plus important que la victoire, et c’est pourquoi, l’association de Jetball suit de très proche les avancés technologiques. En particulier le bandeau « BrainBAND » construit pour protéger la génération futur de joueur et dès sa commercialisation. Le jeune joueur de Jetball entrera sur le terrain obligatoirement avec un bandeau de ce genre lors de compétition. En lien direct via un application que l’arbitre aura avec lui, l’arbitre pourra juger facilement du protocole à suivre pour la santé du joueur suite à une blessure lors d’une partie.

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avertissement

Ce protocole de gestion des commotions cérébrales ne permet pas de diagnostiquer une commotion cérébrale; Cela requiert un examen médical. Les renseignement recueillis par votre aide,contribueront au suivi médical et à la prise en charge de l’athlète.

Les renseignements concernant l’athlète ne doivent, en aucun cas, être transmis sans le consentement de l’athlète ou celui de ses tuteurs légaux si l’athlète est mineur.

Afin de privilégier la prudence, aussitôt q’une commotion cérébrale est soupçonnée, et ce, même en l’absence de signes ou symptômes, il est préférable de retirer l’athlète du jeu et de surveiller l’apparition de signes ou symptômes pour une période de 24 à 48 heures.

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Signes

Voici une liste de signe que l’athlète pourrait vivre à la suite à une secousse causée par un impact direct à la tête, au visage ou au coup, ou par un impact indirect à toute autre partie du corps occasionnant une force impulsive transmise à la tête :

Vomissements

Mal à maintenir une posture assise ou debout

Perte de connaissance

Confusion

Se répète

Maladresse physique

Cherche ses mots

Regard absent

Convulsions

Répond lentement

Perte d’équilibre

Perte de mémoire d’évènements

Somnolence

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Symptômes

Voici la liste de symptômes qui pourrait être vécu lors d’un impact à la tête.

Important ! Ces symptômes ne sont pas spécifiques aux commotions cérébrales et peuvent être présents chez certaines personnes même s’il n’y a pas de commotion. Il faut donc prendre une décision sur la base des symptômes survenus à la suite des circonstances ayant mené à l’identification de l’épisode de commotion cérébrale (source : SCAT3, version française).

Maux de tête, Nausée

Douleur au cou / pression dans la tête

Fatigue ou baisse d’énergie

Être plus émotif – Irritabilité

Étourdissements

Engourdissements ou picotements

Vision floue / vision double

Sensibilité à la lumière ou aux bruits

Tristesse / Nervosité ou anxiété

Impression d’être au ralenti, d’être dans la brume

Ne se sent pas bien

Difficulté à ce concentrer

Retour au jeu

Les étapes

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À savoir

Une progression en 6 étapes doit être effectué avant de planifier un retour au jeu progressif. Il est nécéssaire d’attendre au moins 24 heures avant de passer d’une étape à une autre. Si des signes ou symptômes se font ressentir, l’athlète doit se reposer jusqu’au retour à l’absence complet de signe ou symptôme afin de poursuivre les étapes.

Si l’athlète à des symptômes pendant plus de 10 jours, une consultation auprès d’un médecin qui se spécialise dans la gestion de commotions cérébrales est recommandée.

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Étape 1

L’athlète doit bénéficier d’un repos physique et mental complet jusqu’à ce qu’il soit en absence de signes ou symptômes pour une période de 24 heures.

S’il n’y a pas eu de manifestation de signes ou symptômes dans les derniers 24 heures, passez à l’étape suivante, sinon recommencez cette étape!

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Étape 2

L’athlète qui est absent de tout signes ou symptômes depuis 24 heures peut recommencer graduellement ses activités intellectuelles. ( Exemple : 15 à 20 minutes de lecture, de jeux vidéo, ect. )

Par la suite, dès que l’athlète arrive à maintenir un effort mental pour une période de 45 minutes sans que cela ne déclenche de symptômes, il peut commencer un retour progressif à l’apprentissage et à l’école. Durant cette étape, il peut bénéficier de périodes de repos et d’ajustements pédagogiques.

S’il n’y a pas eu de manifestation de signes ou symptômes dans les derniers 24 heures, passez à l’étape suivante, sinon recommencez cette étape!

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Étape 3

L’athlète peut commencer des efforts d’intensité légère. Exemple : Marche rapide ou vélo pour une durée de 20 minutes. L’athlète procède à un effort physique d’intensité légère afin de voir comment le corps réagit à une augmentation de la fréquence cardiaque. Cesser l’activité immédiatement lorsque les symptômes réapparaissent.

S’il n’y a pas eu de manifestation de signes ou symptômes dans les derniers 24 heures, passez à l’étape suivante, sinon recommencez cette étape!

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Étape 4

L’athlète peut commencer des efforts d’intensité élevée.

Cette session devrait commencer avec :

  • 5 minutes de course légère
  • 5 minutes d’échauffement dynamique

Exercice de course à intervalles

  • 30 secondes de course
  • suivi de 30 secondes de repos
  • Exécuter l’exercice 5 fois
  • Prendre 3 minutes de repos
  • Répèter 2 autres fois pour un total de 3 fois.

S’il n’y a pas eu de manifestation de signes ou symptômes dans les derniers 24 heures, passez à l’étape suivante, sinon recommencez cette étape!

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Étape 5

L’athlète peut commencer des exercices spécifiques au Jetball.

Cette session devrait commencer avec :

  • 5 minutes de course légère
  • 5 minutes d’échauffement dynamique

Exercice 1 : Sprint en ligne droite sur une distance de 20 mètres. Revenir au point de départ en marchant. Répétez 5 fois.

Exercice 2 : Effectuez le circuit présenté en 5 étapes sans arrêt pendant 3 minutes. Répètez 4 fois avec 3 minutes de repos entre chaque série.

Circuit :

A) Sprinter d’un cône à l’autre
B) Partir du dernier cône de l’étape A. Effectuez une course lente jusqu’au premier cône suivi d’un sprint jusqu’au cône suivant. Alternez ainsi jusqu’à la fin.
C) Commencez au cône bleu après la course lente de 10 mètres de l’étape B. Effectuez un sprint jusqu’au prochain cône suivi d’une course lente jusqu’au cône qui suit. Alternez ainsi jusqu’à la fin.

photo de circuit
D) Effectuez 20 jumping jacks sur place.
E) Placez un échelle d’agilité de façon à fermer le circuit. Partir de la fin de l’étape D en direction de l’étape A. Sauter pied joint entre chaque cellule jusqu’à la fin de l’échelle.

exercice de circuit

S’il n’y a pas eu de manifestation de signes ou symptômes dans les derniers 24 heures, passez à l’étape suivante, sinon recommencez cette étape!

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Étape 6

À cette étape, l’athlète peut retourner à l’entrainement habituel propre à son sport afin de voir s’il peut tolérer le contact. ( ex : contact gazon, contact avec pression des joueurs, ect. ). Si lors de l’entraînement, il ressent des symptômes, il doit cesser immédiatement sa participation. À la fin de la partie, il faut observer les signes de commotion et demander à l’athlète s’il éprouve des symptômes.

Cette étape est réussi si l’athlète la complète sans présenter de symptômes et que ceux-ci n’apparaissent pas dans les 24 heures qui suivent.

L’athlète pourra alors retourner aux activités habituelles de l’équipe et à la compétition avec l’autorisation d’un professionnel de la santé reconnu.

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Conséquences

Un sportif qui retourne au jeu avant d’être complètement remis de sa commotion à trois à cinq fois plus de risque de commotion cérébrale. Si une nouvelle commotion a lieu alors que le cerveau n’est pas entièrement remis de la précédente, les séquelles peuvent être encore plus importantes, la récupération encore plus longue et, dans de rares cas, les conséquences peuvent être catastrophiques. Bien qu’une seule commotion provoque des changements permanents au cerveau, elle aura peu de conséquences à long terme s’il y a une prise en charge adéquate et que le repos nécessaire est respecté. Cumulative, chaque commotion cérébrale endommage un peu plus le tissu cérébrale et, règle générale, l’accumulation de trois commotions ou plus laisse des séquelles permanentes affectant de façon significative le fonctionnement du cerveau.

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Commotions en vieillissant

Le vieillissement du cerveau de l’individu qui a vécu de multiples blessures cérébrales se déroule non seulement à un rythme plus accéléré, mais présenterait aussi des signes de maladies dégénératives qui ressemblent à ceux que l’on retrouve dans la maladie d’Alzheimer, Démence, psychose, maladie de Parkinson, ect. En d’autres mots, plus les athlètes étaient âgés et plus leurs maladies dégénératives étaient importants, faisant état d’un vieillissement cognitif anormalement rapide et pathologique.

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